le terrier
Cette installation sonore, constituée d'éléments en osier et torchis posés sur des miroirs, établit un lien structurel entre le corps organique et l'habitat animal. Ces masses circulaires renvoient à la fois à la construction animale (nid, terrier.) et aux pelotes de réjection de certains rapaces. Un bruit sourd de grattage doublé de vocalises vaporeuses émane de l'½uvre. Cette installation renverse le rapport entre le plein et le vide : le creux devient volume et le trou n'est plus creusé mais façonné. Ce trou volumineux creuse illusoirement le sol en se reflétant dans le miroir. L'artiste s'intéresse autant aux qualités sculpturales du terrier qu'aux interprétations symboliques, psychanalytiques et littéraires qu'il nourrit.
sisyphe goupil

Un renard empaillé harnaché tire une boule en osier et torchis, tel un voyageur traînant avant lui son habitat. Entre le mythe de Sisyphe et la fable, l'½uvre questionne de manière décalée la condition animale mais aussi humaine, celle de devoir accomplir un éternel effort, de continuer à avancer malgré le poids de l'existence.

reliquaires vivants

« L'installation Poumons revisités parodie une respiration tandis que Modèle vivant révèle l'organicité du corps. Le mouvement, le son, la lumière participent de cette fragile épopée du corps vécu comme un ensemble de circuits plus ou moins intégrés (...). Du mannequin en résine posé sur un tabouret, aucun cri ne vient. Seulement un bruit de bulles échappé d'une nappe. Un autel au corps, mais inversé. »

Extrait du texte de Pierre Giquel à l'occasion de l'exposition "Pour mémoire" à la Galerie du Haut-Pavé 2011

sisyphe goupil
sisyphe goupil seul
Exposition Animato
Exposition Animato 1
Préparation du vernissage ANIMATO
Hélène Singer ANIMATO